Vous avez peut-être déjà entendu le vieil adage qui dit que « la pratique rend parfait. » Mais la question cruciale qui se pose est celle de savoir ce que cela implique réellement en termes d’effort, de compétence et de développement personnel. Est-ce que la simple répétition d’un mouvement ou d’une tâche suffit pour atteindre la perfection ? Ou y a-t-il des étapes intermédiaires, des obstacles, des défis qui requièrent une approche plus nuancée ? Dans cet article très détaillé, nous allons aborder plusieurs des défis et des obstacles que vous pourriez rencontrer dans votre parcours pour acquérir des compétences. Cela inclut la complexité des mouvements techniques en sport, la mobilité corporelle, la coordination musculaire, et la force physique.
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ToggleTout le monde ne sait pas faire tous les mouvements de façon innée
Prenons l’exemple de la musculation, un domaine où l’apprentissage et la technique sont d’une importance cruciale. Vous êtes peut-être un habitué de la salle de sport, un vétéran des haltères et des tapis de course. Mais avez-vous déjà considéré la complexité qui entoure certains mouvements polyarticulaires comme les squats, les développés et les tractions ? Ces mouvements demandent une compréhension profonde de la mécanique corporelle et une exécution technique précise. Oui, il existe des machines qui peuvent simuler ces mouvements, mais elles ne remplacent pas l’importance fondamentale de maîtriser ces mouvements complexes à partir du niveau de base. Arthur Schopenhauer a parfaitement résumé cette notion quand il a dit : « Le talent frappe une cible que personne d’autre ne peut atteindre ; le génie frappe une cible que personne d’autre ne peut voir. » Votre talent peut être inné, mais pour atteindre ces cibles invisibles, un effort conscient, de l’apprentissage et beaucoup de pratique sont indispensables.
Il ne faut pas fuir les mouvements techniques, mais acquérir des compétences
Cela m’amène au point suivant, la tendance de certains à fuir ces mouvements techniques complexes. Cela peut être du à l’absence de coach / ou de conseil avisés, la flemme d’apprendre des mouvements difficiles, la peur de l’échec ou même la peur de se blesser qui est à l’origine de cette réticence. Cependant, c’est en maîtrisant ces mouvements que l’on devient non seulement plus efficace, mais aussi plus performant dans tout exercice physique. Et cette maîtrise, en fin de compte, sert à vous rapprocher de vos objectifs personnels ou professionnels. Éviter la complexité, c’est se priver des nombreux avantages et bénéfices que l’entraînement fonctionnel peut offrir, notamment en termes de polyvalence, d’équilibre et de force. C’est un peu comme apprendre à nager, mais refuser de sortir de la pataugeoire ; vous vous limitez inutilement.
Les premières limites : la mobilité
Maintenant, imaginons que vous soyez prêt à affronter le défi de maîtriser ces mouvements techniques. La première étape cruciale consiste à évaluer votre mobilité, qui est la gamme de mouvement possible autour de vos articulations. Imaginez essayer de réaliser un développé militaire lorsque vous manquez d’ouverture d’épaule. Ou encore, imaginez essayer de faire un squat profond en vous penchant en avant avec un poids lourd sur les épaules. Ce sont des blessures potentielles qui attendent de se produire. Des tests de mobilité, tels que les tests FMS (Functional Movement Screen), sont absolument indispensables pour identifier les zones où votre mobilité pourrait être restreinte. Tout comme vous ne pouvez pas construire une maison solide sur des fondations fragiles, vous ne pouvez pas espérer atteindre des performances de pointe sans une mobilité adéquate.
Acquérir des compétences : les limites liées au manque de coordination
Après la mobilité vient la coordination, cet élément souvent négligé, mais pourtant essentiel pour la réalisation correcte de mouvements complexes. Les mouvements polyarticulaires, par leur nature même, exigent une grande coordination entre divers groupes musculaires. Cela demande non seulement de l’entraînement, mais aussi une pratique constante pour parfaire. Vous souvenez-vous de votre premier cours de danse, ou peut-être de votre première leçon de conduite ? Vous vous sentiez probablement maladroit, déséquilibré et peut-être même un peu frustré. Mais la plupart d’entre nous ont persévéré parce que nous avons compris que la coordination est une compétence qui se développe avec le temps et l’effort. Les machines de musculation peuvent servir de « béquille » temporaire, mais comme l’adage populaire le souligne, « la marche avec béquille est bien moins efficace (et agréable) que de marcher d’un pas assuré. »
Les limites liées au manque de force
Enfin, et c’est un point qui mérite toute notre attention, il y a la question de la force. Une force physique insuffisante peut être un obstacle majeur pour l’exécution correcte de mouvements techniques, et cela, indépendamment de votre niveau de mobilité ou de coordination. C’est dans de tels contextes qu’un bon coach sportif peut faire toute la différence. Un professionnel de la formation peut vous aider à organiser votre progression de manière sécurisée et efficace, en utilisant des principes bien établis comme celui de la surcharge progressive. Il faut acquérir des compétences pour progresser.
Pour récapituler, la route pour acquérir des compétences, qu’elles soient physiques ou mentales, est longue et semée d’obstacles. Cependant, avec les bons outils, la bonne méthodologie et surtout la bonne mentalité, ce voyage est tout à fait réalisable. Dans cet article, nous avons exploré divers défis qui peuvent se présenter à vous, notamment la nécessité de maîtriser des mouvements techniques, d’évaluer et d’améliorer votre mobilité, de développer votre coordination, et de construire votre force physique. Le point commun entre tous ces éléments ? Ils exigent un engagement à apprendre, à s’adapter et à progresser constamment. Dans la seconde partie de cet article, nous aborderons d’autres points essentiels à votre progression